Ce type de coaching permet de créer plus qu’une coopération. Elle permet à chaque membre de trouver sa place et que celle-ci soit reconnue par les autres. C’est une forme de co-développement ou l’intelligence de chacun est sollicitée et entrainée. Puis nous arrivons à un stade avancé du coaching collectif que nous pouvons appeler la « co-existence » où chacun existe vraiment aux yeux des autres.
Les jeux de pouvoir coûtent très chers à l’entreprise tant que les personnes sont centrées sur leur ego. Dans ce cas, elles ne peuvent pas sortir durablement des problèmes relationnels et donc travailler ensemble, dans la même direction.
Améliorer sa façon de communiquer aide mais reste superficiel. C’est un bel « emballage » mais le vrai cadeau vient de l’intérieur. Il consiste à donner la parole à chacun, après une préparation plus ou moins longue, sur les relations entretenues, leurs difficultés, les qualités, leurs espoirs … Plutôt que de rester uniquement en surface, c’est-à-dire de décrire l’aspect extérieur, nous encourageons chacun à partager ce qu’il se passe au niveau du ressenti, des besoins, des valeurs … « Prévenir vaut mieux que guérir », avant de aire appel à la médiation, il est préférable d’apprendre à se faire confiance, à éliminer les sources de conflits, de tensions ou simplement de jeux relationnels.
Les découvertes du neuroscientifique Antonio Damasio ont permis de mesurer l’importance des émotions. Les travaux sur l’intelligence émotionnelle et sur le QE – Quotient Emotionnel – montrent les enjeux de l’émotion au travail : « 2/3 de l’évolution des résultats de l’entreprise sont dus aux compétences émotionnelles, le tiers restant est attribué aux compétences métier ! » selon Daniel Goleman.
Notre vocation est d’accompagner les personnes aux niveaux émotionnel et motivationnel c’est à dire tout ce qui concerne les affects et leur impact sur la qualité de vie au travail et sur les résultats d’une équipe ou d’un groupe de travail.
L’accompagnement collectif commence par des entretiens individuels proportionnels en nombre proportionnel à la taille du groupe. Quand celui-ci est prêt, la décision de lancer un séminaire est prise avec le leader. Au cours des exercices et partages, chacun est invité à porter son attention sur le vécu. Chaque exercice aide le participant à progresser à partir de là où il en est jusqu’à son maximum, en sachant qu’aucune pression n’est exercée. Ce qui permet de travailler de façon détendue et donc efficace. En fin de séminaire un temps de partage est accordé à chacun et ou par petits groupes.